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19/01/2014

Aux bonnes heures des dames n° 48

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Aussi, elle les besogna dans l'étroite et sombre rue Boisseau ; pas longtemps, à peine cinq ou six mois.

 C'était assez laborieux. Les michés, fallait insister pour les décider à filer l'arrière train jusqu'à l'entrée presque jamais éclairée du tringle.

 Une consolation pourtant : le couloir double du petit hôtel des passades traversait l'immeuble, permettant d'aller et venir entre la ruelle Boisseau et la rue du Ponceau où l'on trouvait plus d'amateurs.

 Lydia se risquait certaines fois rue du Ponceau … Mais alors, gaffe ! Le crêpage de chignon entre filles rivales n'était pas loin.

Aux bonnes heures des dames n° 47

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Eh, tu montes ! Ça m'évitera de descendre

12/01/2014

Aux bonnes heures des dames n° 46

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Défoncée qu'elle était la rue, fallait voir ! On n'y accédait plus en bagnole. D'ou conséquence, les visiteurs à plumer, ils devenaient rares, merde pour de vrai !

De toute façon, le 77 allait fermer, entendu que l'immeuble vétuste serait rasé. Il avait résisté aux bombardements anglais en 1943, et l'usine de calibres en fonte, aussi, elle avait résisté.

Mais comment résister aux promoteurs immobiliers des années 60 ?

05/01/2014

Aux bonnes heures des dames n° 44

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Un chevelu crépu qu'avait pris l'espace de quatre ou cinq mois ses habitudes avec elle. Ayant presque réussi à lui faire croire qu'il était étudiant.


- Étudiant en quoi ?

- En médecine.


Là, elle s'y attendait, ça ratait rarement. Allez comprendre pourquoi bien des jeunes recourant à ses services en arrivaient souvent à lui dire : Je fais médecine. Comme pour lui déposer un cadeau entre les jambes. Je suppose que vous connaissez l'équivalence poétique entre l'infirmière et la prostituée.


Finalement, Lydia s'était débrouillée pour une réponse plus plausible. Il travaillait en équipe, réparateur d’ascenseurs dans Pantin.  

Aux bonnes heures des dames n° 43

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Comme elle se séparait du client épongé, l'autre mec qui l'attendait voulu s'empresser auprès d'elle. Pas de pot ! Il trébucha ou dérapa, tomba en avant, les pattes du haut à plat sur le ruban.


Deux filles se moquèrent, les vaches !

29/12/2013

Aux bonnes heures des dames n° 42

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Pour elle, il n'y a pas de morte saison. Décembre et Juillet se ressemblent : elle s'en fait un max. Elle a investi dans la pierre. Elle achète aussi dans l’œuvre d'art. Cependant, faut reconnaître qu'à présent, à cause du Sarko et de la Bekacem, le commerce question sexualité populaire tourne moins bien.

 « A mon âge, je ne me vais pas me reconvertir sur internet et augmenter mes tarifs en jouant la voltigeuse dans les hôtels quatre étoiles entre Cannes et Lille ».